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Logis de Saint-Coutant le Petit, puis ferme

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Villemorin

Les ouvrages divergent quant aux origines et aux propriétaires successifs du logis seigneurial de Saint-Coutant le Petit. Aux 17e et 18e siècles, il appartient aux de Bouet du Portal et aux Frétard. En 1789, il est acquis par Pierre de Galed de Béarn. Le fief dépendait du château d'Aulnay.

Le cadastre napoléonien de 1835 mentionne l'intégralité des dépendances, dont une partie a aujourd'hui disparu, ainsi que le corps de logis, datables du 18e siècle. La travée la plus à droite est postérieure au reste du logement, comme l'indique la rupture de maçonnerie : le linteau de la porte présente un écusson avec la date 1791. La dépendance accolée à gauche, non figurée sur le plan ancien, a été ajoutée dans la 2e moitié du 19e siècle.

Périodes

Principale : 18e siècle, 4e quart 18e siècle, 2e moitié 19e siècle
Dates

1791, porte la date

Les bâtiments sont disposés dans une cour trapézoïdale délimitée par des fossés alimentés par la Saudrenne, dont le niveau est régulé par des empellements. L'entrée se faisait primitivement par un portail couvert percé de deux ouvertures en plein cintre, dont il ne reste que les montants (on voit notamment à gauche de l'entrée un départ d'arc). Ce portail a été décrit par le docteur Texier en 1970 : «un portail en plein cintre flanqué d'une petite porte ronde le tout en pierre bien appareillée. Quelques corbeaux au-dessus de ce portail et en haut du mur font penser à des traces de fortifications». Deux de ces corbeaux sont encore visibles à droite.

Le corps de logis, orienté à l'est, comprend une habitation à six travées, flanquée d'une dépendance à gauche, ainsi que d'autres servitudes adossées. Le rez-de-chaussée est percé de grandes fenêtres à linteaux droits et aux fins appuis saillants. Un perron de deux marches arrondies donne accès à la porte à imposte. Le comble à surcroît est éclairé de baies en arc segmentaire délardé, également à appuis saillants. On distingue sur le linteau de la porte de droite un écu sculpté et daté. L'intérieur de l'habitation renferme trois cheminées, deux sont remarquables, l'une possède un manteau en bois et des piédroits obliques. Une poutre de dimension peu commune traverse l'une des pièces. Sur la façade arrière une pierre d'évier est présente. La servitude à gauche est percée d'une large porte à linteau de bois et possède sur son pignon quatre trous à pigeons avec pierre d'envol.

Des dépendances sont disposées sur deux des côtés de la cour. Derrière le logement, l'ancienne écurie présente des attaches chevaux ainsi qu'un larmier sur un linteau en bois. La charpente du hangar à proximité est maintenue par quatre piliers carrés d'environ un mètre de côté. Celle du hangar à droite de l'entrée est soutenue par deux piles cylindriques, un pigeonnier à pierre d'envol se distingue sur le pignon.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit
Toits
  1. tuile creuse
Étages

rez-de-chaussée, comble à surcroît

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans
État de conservation
  1. état moyen
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation

  1. Representations : ornement architectural

Précision sur la représentation :

Ecu ornant le linteau d'une des portes du logis.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Villemorin

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: le Petit Saint-Coutant

Cadastre: 1835 D2 381, 2016 D 1011 à 1014

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